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L'École d'Art

Une école faite par les artistes d'aujourd'hui pour les artistes de demain.

Les débouchés

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L’art est aujourd’hui partout.

Croire que les études artistiques,  quelles qu’elles soient, sont des études qui mènent au chômage, ou qu’il est difficile de trouver du travail est une idée reçue.

Chaque chose, chaque élément de la vie quotidienne, a été conçu par un artiste ou un créateur. Qu’il s’agisse des objets qui nous entourent, de nos vêtements et accessoires de mode, des lieux dans lesquels nous vivons et que nous fréquentons, des objets sur lesquels nous nous asseyons, que nous manipulons ou que nous admirons, des objets éditoriaux, livres, journaux, affiches, des films,

émissions de télévisions et sites internet que nous regardons…  Tout, absolu- ment tout, a, à un moment donné, été pensé et conçu par un créateur. N’oublions pas toutes les professions annexes, commissaire d’exposition, critique d’art, restaurateur d’œuvres, muséographe, galeriste, enseignant, expert, qui exigent aussi une culture ou une pratique artistique.

Alors, si vous pensez être l’un de ces créateurs, concepteurs, directeurs artis- tiques, ou artistes, n’hésitez pas à intégrer une école d’art. Il en existe de très nombreuses réparties sur le territoire qui vous formeront à l’une des professions artistiques que vous exercerez avec passion.

LEURS PARCOURS

Louis-Paul Caron

Ton parcours scolaire ?

Après un baccalauréat général, j’ai fait une Mise À Niveau en Arts Appliqués (MANAA) pour entrer dans le cursus classique des arts appliqués. J’avais en tête de faire du cinéma d’animation mais j’ai découvert cette année-là de nouveaux champs de réflexion et de création qui m’ont beaucoup intéressé.

Après hésitation entre design d’espace, design graphique et design de produit, j’ai continué à l’école Boulle avec un BTS Design de Produit. J’y ai développé une connaissance pour les procédés techniques de fabrication, aussi bien industriels qu’artisanaux, et surtout une sensibilité pour « l’aura » d’un objet, c’est-à-dire la dimension narrative de l’objet, son savoir-faire, sa matière, son pouvoir évocateur.

J’ai continué à développer cette sensibilité aux Pays-Bas à la Design Academy Eindhoven. C’est une école qui porte beaucoup d’attention au concept et à la réflexion qui accompagne un projet, et laisse une grande liberté dans les choix créatifs du projet final. Au cours de ces années, je suis revenu sur mes premières intentions en développant mes connaissances et ma pratique du cinéma d’animation.

Je suis revenu un temps en France à l’ENSAD, dans la section cinéma d’animation, pour avoir un apport plus technique et traditionnel de l’animation. Ma pratique a évolué à la frontière du cinéma d’animation et du motion design 3D, et j’ai terminé mes études avec un court métrage d’animation, entièrement réalisé en 3D, qui est aujourd’hui distribué en festival.

Sur quoi porte ton travail ?

Mon travail prend sa source dans des réflexions autour de la nostalgie, de l’écologie, de l’invention de temps passés et futurs. Je travaille souvent sur les notions de ruines et de changement, autant à l’échelle d’un individu que d’un univers entier. Mes projets invitent à questionner les récits d’anticipation, notre rapport au monde et à son évolution.  

Ton médium de prédilection ?

Je travaille essentiellement avec des logiciels 3D !

Qu’est-ce que tu as sur le feu en ce moment ?

En ce moment je travaille sur une grande série de portraits entièrement en 3D. Je considère ce projet comme un laboratoire dans lequel je travaille les couleurs, les lumières, la composition et je développe aussi ma pratique de nouveaux outils 3D.

Des projets pour la suite ?

À partir de cette série de portraits, j’aimerais travailler sur des compositions plus conséquentes, avec de multiples personnages, et peut-être commencer un projet d’animation à partir des ces images.

Tes principales influences ?

Mes influences évoluent selon mes projets, en ce moment je suis très inspiré par les tableaux de Jacques Louis David, par la nature du douanier Rousseau et par les lumières du directeur de photographie Roger Deakins.

Qu’est-ce que tu conseillerais à ton “toi” de 18 ans ?

Je pense que c’est important de comprendre assez tôt la différence entre la partie créative et la partie technique de ces métiers. C’est important d’être un bon technicien, être curieux des outils et ne pas hésiter à se former soi-même en regardant des tutos ou en suivant des ateliers. On est beaucoup plus libre dans la création avec une grande boîte à outils en tête.

Un autre conseil serait de faire un maximum d’expérience pro avant de sortir de l’école, avec une formation en alternance par exemple, pour pouvoir s’insérer facilement sur le marché du travail, il y a beaucoup de monde !

Et un dernier conseil serait de rester très libre dans la création, suivre son intuition et bien travailler sa confiance en soi !

Son instagram : www.instagram.com/louispaulcaron/

Son site internet : louispaulcaron.com/

Marine Zonca

Ton parcours scolaire ?

Un bac scientifique à Paris puis une prépa sur deux ans et ensuite les cinq années de master à l’ENSBA Lyon. J’ai été en double cursus à la fac de Lyon en Art et Littérature pendant ma troisième année aux beaux-arts. Cette année je suis élève libre à l’EHESS. À mon sens, je n’ai pas terminé mes études, on ne cesse jamais d’apprendre.

Sur quoi porte ton travail ?

Mon travail est une forme de digression plastique et sensible sur des thèmes qui me fascinent. La figure humaine, prise entre le langage et le sensible- La capacité humaine à s’extérioriser dans les objets – La mémoire et les lieux- Le fantomatique, la présence…

Ton médium de prédilection ?

La sculpture est mon médium de prédilection surtout parce qu’il se trouve à la charnière entre l’espace, l’objet et le corps. Mais l’écriture et le dessin sont aussi des outils que je convoque. Je crée mes propres techniques notamment je réalise des fresques à la chaux sur mes sculptures. De plus en plus je crée dans une échelle architecturale.

Qu’est-ce que tu as sur le feu en ce moment ?

Dans quelques jours je présente une exposition de fin de résidence avec les ateliers médicis. Il s’agit d’un projet “Création en cours” en collaboration avec des enfants. J’ai réalisé une grande scène qui présente des images, des peintures des enfants. Dans cet espace nous avons joué avec des objets que nous avions créé ou certaines de mes sculptures. Les enfants ont créé surtout des objets techniques comme la voiture, les ordinateurs et des personnages. J’ai filmé ces jeux et je présente un film qui reconstitue et déconstruit le temps passé dans cette sculpture-lieu.

Des projets pour la suite ?

L’année prochaine je ferai une résidence de 6 mois avec une fondation en Ile-de-France qui développe le travail de la pierre. Je vais réaliser des sculptures en pierre avec un travail en surface de fresque à la chaux. Ce sont deux techniques traditionnelles que je voudrais me réapproprier.

Tes principales influences ?

On associe souvent mon travail à Joseph Beuys, Guyde Cointet ou le minimalisme américain.Les artistes qui me bouleversent ont souvent une relation à la théâtralité comme Gisèle Vienne. J’ai été très influencé par ma professeur Sarah Tritzqui avait un amour sans limite de l’art moderne. Parmi celles et ceux-là, j’admire énormément le travail de Isamu Noguchi, autant ses sculptures que ses airs de jeux pour enfant. Par ailleurs, je suis très influencée par mes lectures, en philosophie, en poésie, en théâtre.

Qu’est-ce que tu conseillerais à ton “toi” de 18 ans ?

De ne pas hésiter et de faire le plus d’erreurs possible. Je pense avoir fait les bons choix par intuition mais j’ai réalisé tardivement que les beaux-arts proposaient une seule et même existence dans le parcours. On est peu poussé à bifurquer, c’est vu comme un échec. Je lui conseillerais de se permettre des sorties de route,de faire des expériences paradoxales. Aucune expérience n’est mauvaise, tout dépend de ce que l’on en fait.

Elsa Rambaud

Ton parcours scolaire ?

Après un bac S, je suis allée à l’Université de Technologie de Compiègne pour suivre la formation Humanités & Technologie (Hutech). Une licence qui mêle sciences de l’ingénierie et sciences sociales afin d’interroger les enjeux et les impacts des sciences et des techniques sur la société. J’ai adoré ce mélange de sciences “dures” et d’humanités, si peu présent dans les paradigmes d’éducation français. Mais je sentais que la manière dont je voulais concrétiser ces savoirs se trouvait davantage dans le monde de l’art et du design. C’est ce qui m’a amené à rejoindre une prépa, afin de préparer les concours des écoles d’Art et de Design. En quelques mois, on nous pousse à nous construire une culture artistique solide et une compréhension des mécanismes en place dans la création artistique. J’ai intégré en 2018 le master de Social Design de la Design Academy de Eindhoven. Une école avec une approche à la croisée de l’art et du design, où tu es libre de définir ta pratique comme il te souhaite, ce qui m’allait très bien. 

Sur quoi porte ton travail ?

Mon travail s’articule autour d’(EN)QUÊTES, un projet artistique polymorphe qui se matérialise autour d’écrits, de recherches de terrain et de réalisations plastiques. Une exploration transdisciplinaire qui souhaite interroger la dualité de certains objets comme l’œil, la forêt ou encore l’empreinte, qui sont à la fois le paroxysme de la modernité et son antithèse. Des mots comme pliés en deux, qui permettent à la fois d’analyser, de critiquer et de proposer. Des mots que j’assimile à la diplomatie, car ils portent en eux plusieurs langages, plusieurs imaginaires. Ils permettent de créer des ponts, des associations nouvelles entre des univers qui ne dialoguent plus. Dans un monde où les divisions sont si extrêmes, ces mots-là sont précieux. C’est ce qu’à fait avec génie Donna Haraway avec le Cyborg Manifesto à mon sens : détourner un mot, le retravailler pour faire émerger de nouveaux imaginaires, de nouveaux possibles.

Avec All Ready Here, la première « enquête », je me suis concentré sur l’Optis – l’activité du regard – et l’oeil dans l’imaginaire moderne à travers le mythe d’Argus Panoptès, le décors d’un crash d’avion, la pratique de la cueillette et Côme du Baron Perché d’Italo Calvino.

Ton médium de prédilection ?

La céramique. J’ai découvert le travail de la céramique au sein de ma prépa et j’ai tout de suite adoré. J’ai continué à centrer ma pratique autour de ce médium à la Design Academy, ce qui m’a permis de réaliser mon projet de diplôme au European Ceramic WorkCenter à Oisterwijk, lors d’une résidence de trois mois. Cela a confirmé mon attrait pour ce médium aux possibilités infinies.

Qu’est-ce que tu as sur le feu en ce moment ?

What wood you do ?, un projet où je m’intéresse à la dualité de la forêt dans les mythes et les imaginaires occidentaux, entre la silva, cet espace mythique loin de la civilisation, et la foresta, une administration paradoxale du sauvage qui a fait son apparition à la période mérovingienne. Mes recherches m’ont amené à trois projets distincts mais qui restent liés. Une dystopie autour de l’épidémie de scolytes, une série de sculptures remplies d’empreintes autour des mythes du Sang Noir et une production modulaire de branchages en céramique pour interroger l’histoire des fagots et des rémanents.

Des projets pour la suite ?

Une exposition collective qui arrive et l’écriture d’une fiction qui m’amuse beaucoup. Et sinon produire, produire, produire !

Tes principales influences ?

L’univers du Musée de la Chasse et de la Nature et notamment la revue Billebaude – dont chaque numéro est une merveille de réflexions et de références – ont été très structurants pour ma pratique. J’y ai découvert des artistes comme Théo Mercier, Abraham Poincheval, Noémie Sauve, Marguerite Humeau.. 

Je suis aussi sensible aux approches d’artistes comme Laurent Grasso qui s’intéresse aussi au mythe d’Argus Panoptès et son lien avec le naturalisme, la description du monde et l’anthropocène.

Je suis très impressionnée par l’esthétisme d’artistes comme Marcel Dzama qui ont un univers plastique bien à eux et rempli de récits qui sont déclinés à travers énormément de médiums. 

Mais je crois que mes recherches passent principalement par la lecture. Des auteur.e.s comme Baptiste Morizot, Pierre Charbonnier, Bruno Latour, Donna Haraway, Vinciane Despret sont forcément très enrichissants pour un.e artiste. Ils et elles ont un écosystème de pensées entre eux très impressionnant. Mais j’aime puiser un peu partout, dans la mythologie et la littérature aussi. C’est ce qui est génial avec l’art : cette liberté de créer les liens que l’on souhaite entre les choses.

Qu’est-ce que tu conseillerais à ton “toi” de 18 ans ?

Vivre à 200% ! Aller tout voir, les expos, les films, les pièces, les festivals … C’est le moment pour sortir de sa bulle familiale et de ses références de l’enfance pour s’ouvrir à d’autres choses avec l’énergie que l’on a à cet âge là. Après on tombe dans une spirale géniale de découvertes ! 

Et c’est sûrement lié, mais je dirai de suivre son instinct et d’être le plus honnête possible avec ses goûts et ses envies (surtout à une époque où être influenceur est un métier…). Être artiste, c’est apporter un regard sur le monde, son regard. Et il n’y a pas de parcours parfait, chaque route se vaut. J’ai fait une école d’ingénieur puis de design et je suis plasticienne aujourd’hui. Tous les chemins mènent à l’art, alors il ne faut pas trop se mettre la pression.

Son site internet : workexpression.wordpress.com

Son Instagram : instagram.com/elsarambaud6

Son site interent : romainjoly.fr

Son Instagram : instagram.com/romainjolyy

Romain Joly

Ton parcours scolaire ?

J’ai fait une mise à niveau en Arts Appliqués au Lycée des Arènes à Toulouse qui m’a permis à l’époque de me préparer aux concours des grandes écoles d’arts. Suite à cela j’ai intégré les beaux arts de Saint Etienne où je suis resté 5 ans. 5 longues années précieuses où le temps était flottant. J’ai obtenu une licence en design d’objet puis je suis parti faire un échange à la HEAD de Genève en design produit, accessoire et bijoux. Ce semestre m’a ouvert à des pratiques artistiques que je fantasmais et a permis d’affirmer mon appétence pour le milieu de la mode et du luxe. À mon retour aux Beaux Arts je me suis spécialisé en design d’espace et scénographique; master transdisciplinaire où autant professeur.es qu’étudiant.es issu.es de l’art et du design sont mélangé.e.s.

J’ai obtenu mon diplôme en Septembre 2020 en présentant un projet d’installation autour de la pétanque.

Sur quoi porte ton travail ?

Aujourd’hui, j’ai marqué un temps d’arrêt sur ma pratique personnelle. Un besoin de quitter l’école pour me familiariser à la scénographie au sein d’une petite agence créative à Paris, Paf atelier.

Ton médium de prédilection ?

Je n’ai pas réellement de médium de prédilection. Chaque sujet me permet d’apprendre une nouvelle technique, des nouveaux matériaux et quand j’aime ça tourne à l’obsession. J’ai eu ce problème avec la mousse polyuréthane, l’alu… Mais ce que j’aime c’est dessiner en 3d et faire du rendering, j’ai l’impression de jouer au sims.

Qu’est-ce que tu as sur le feu en ce moment ?

Mon travail au sein de Paf Atelier m’occupe l’esprit la plupart du temps. Ce modèle d’agence me correspond parfaitement car c’est une dynamique jeune et familiale. Je passe mes journées à répondre à des sujets supers variés, parfois nichés, parfois mainstream, c’est parfait pour s’amuser et garder les pieds sur terre.

Des projets pour la suite ?

Dessiner et produire une petite série d’objets domestiques hybrides avec mon partner. Créer une petite édition de recherches print ou digital.

Tes principales influences ?

Le maniérisme critique de Trix & Robert Haussmann, la simplexité de l’architecte hollandais Anne Holtrop. Les coupes et matières super élégantes de la marque Jil Sander. L’humour des objets du Studio de design Soft Baroque.

Qu’est-ce que tu conseillerais à ton “toi” de 18 ans ?

Foncer à Paris, aller à la rencontre des gens qui m’inspirent et multiplier les expériences professionnelles pour gagner du temps !

Jean-Baptiste Lorthiois

Ton parcours scolaire ?

J’ai fait un bac Arts Appliqués puis un BTS Design de Produit à l’École Boulle. Ensuite je suis passé du design à l’art en allant aux Arts Décoratifs en art espace et maintenant je finis un master en communication à Sciences Po Paris. 

Clairement un parcours où j’ai voulu aller voir des choses aussi différentes que possible.

Sur quoi porte ton travail ?

Je m’intéresse à notre manière systémique de consommer ce qui nous entoure que ce soit les objets, la nature, ou les relations.

Ton médium de prédilection ?

La sculpture et la performance. J’utilise des objets du quotidien que je choisis pour leur forme et leur couleur : plumeaux, balais, éponges…

Qu’est-ce que tu as sur le feu en ce moment ?

En ce moment je travaille beaucoup à partir d’éponges. J’aimerai continuer un cycle que j’ai débuté avec cet objet en le plongeant dans du savon. Aller vers d’autres formes d’expérimentations : avec des éponges plus grandes, en contact avec d’autres matériaux, en les imbibant de liquides…

Des projets pour la suite ?

Expérimenter, encore et encore et peut-être inclure plus de travail de matière dans mes œuvres.

Tes principales influences ?

Les supermarchés je crois… et les fleuristes.

Qu’est-ce que tu conseillerais à ton “toi” de 18 ans ?

De donner le plus d’ambition possible à chaque projet, de ne pas avoir peur de faire exister son travail. Aujourd’hui encore je devrais écouter ce conseil.

Son Instagram : instagram.com/jb.lorthiois

Son site internet : jblorthiois.com

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